Anne-Elizabeth ROUAULT

Conservation de patrimoine culturel

Conservation préventive Etudes préalables Assistance à maîtrise d'ouvrage Conservation-restauration Autres

Etudes préalables

Envisager un projet de restauration à grande échelle nécessite souvent d’avoir recours à une étude préalable. Les observations recueillies au cours de ce travail, les investigations complémentaires, les moments d’échange sont là pour aider le propriétaire et le maître d’œuvre à mieux comprendre le bien patrimonial sous ses différents aspects et mieux prévoir les conditions de l’intervention à venir.

Dans le cas d’un décor visible et existant, l’étude prend la forme d’un constat, suivi d’un diagnostic et de tests de faisabilité. Ceux-ci permettent d’évaluer les résultats attendus et de déterminer un mode opératoire.

Lorsque l’on recherche, sous des couches de peinture accumulées, un éventuel décor sous-jacent - monochrome ou non, décoratif ou figuré -, des sondages stratigraphiques sont alors réalisés. Si l’objectif est celui d’une reconstitution à l’identique à l’échelle d’une salle entière, l’impératif de rigueur est plus essentiel que jamais, pour bien mettre en concordance les différentes teintes d’une même strate chronologique, et ne pas aiguiller les responsables vers des pistes inexactes. En ce sens, le recoupement des indices recueillis in situ avec ceux livrés par l’étude historique se révèle souvent une source d’informations précieuse.

Maîtrise des aspects techniques de l’intervention, appréhension correcte du cadre historique, recours raisonné aux analyses de laboratoire constituent le socle d’une bonne étude, que viennent compléter, dans le rapport final, l’expression juste des besoins, l’estimation financière, voire l’esquisse d’un cahier des charges et la répartition des tâches entre différents profils de professionnels.

 

 

Etudes préalables

Envisager un projet de restauration à grande échelle nécessite souvent d’avoir recours à une étude préalable. Les observations recueillies au cours de ce travail, les investigations complémentaires, les moments d’échange sont là pour aider le propriétaire et le maître d’œuvre à mieux comprendre le bien patrimonial sous ses différents aspects et mieux prévoir les conditions de l’intervention à venir.

Dans le cas d’un décor visible et existant, l’étude prend la forme d’un constat, suivi d’un diagnostic et de tests de faisabilité. Ceux-ci permettent d’évaluer les résultats attendus et de déterminer un mode opératoire.

Lorsque l’on recherche, sous des couches de peinture accumulées, un éventuel décor sous-jacent - monochrome ou non, décoratif ou figuré -, des sondages stratigraphiques sont alors réalisés. Si l’objectif est celui d’une reconstitution à l’identique à l’échelle d’une salle entière, l’impératif de rigueur est plus essentiel que jamais, pour bien mettre en concordance les différentes teintes d’une même strate chronologique, et ne pas aiguiller les responsables vers des pistes inexactes. En ce sens, le recoupement des indices recueillis in situ avec ceux livrés par l’étude historique se révèle souvent une source d’informations précieuse.

Maîtrise des aspects techniques de l’intervention, appréhension correcte du cadre historique, recours raisonné aux analyses de laboratoire constituent le socle d’une bonne étude, que viennent compléter, dans le rapport final, l’expression juste des besoins, l’estimation financière, voire l’esquisse d’un cahier des charges et la répartition des tâches entre différents profils de professionnels.